Attention à vos animaux : chaleur et soleil !

L’hyperthermie sévère, plus communément appelée coup de chaleur, est la conséquence d’un chien (ou d’un chat d’ailleurs) qui ne parvient plus à réguler correctement sa température, affichant ainsi une température corporelle supérieure à 40,5°C.

Rappelons un point très important : le chien ne transpire pas par la peau comme l’homme et ne peut donc pas évacuer de la même façon.
Il ne peut réguler sa température que par le biais de 3 organes.

1. Les coussinets
Eh oui, votre chien sue des pieds ! Pas très glamour, on vous l’accorde. Ce qui implique de faire très attention lors de vos balades à ne pas le laisser marcher sur le bitume sans en vérifier la température.
Voici des chiffres posés qui vous aideront, (d’après une étude de J.J.Berens (1970), publié dans le Journal of American Medical Association) à prendre conscience du ressenti de votre chien.

Un petit test tout simple à faire vous permettra d’éviter les risques de brûlures de la peau des coussinets de votre animal.

2. La langue
Comme vous avez pu le constater, en cas de température extérieure plus élevée, la respiration de votre chien s’accélère parce qu’il cherche à faire s’évaporer l’eau en haletant.

Et c’est ici qu’il est TRÈS important de préciser de ne pas porter n’importe quel type de muselière pour les chiens catégorisés et ceux au travail !
Bannissez les muselières nylon qui enferment complètement le museau de votre chien comme celle-ci par exemple…

… pour privilégier plutôt ce type de muselière, grillagée et aérée, offrant plus de confort de respiration à votre animal.

3. Les oreilles
Votre compagnon parvient à évacuer la chaleur également par les oreilles, par le biais des veines qui se dilatent pour irriguer la tête et réguler la température corporelle.

Les symptômes peuvent être les suivants : respiration accélérée, température corporelle élevée, chien titubant ou perte de connaissance, etc…
Voire des complications, qui peuvent aller jusqu’à la mort de votre animal.

Il est bien sûr indispensable de foncer chez le vétérinaire dès l’apparition des premiers symptômes (attention de ne pas rafraîchir le chien trop brutalement afin d’éviter tout risque d’hydrocution) mais surtout d’apprendre à prendre quelques précautions simples pour éviter d’en arriver là :
– je ne laisse pas mon animal en voiture en plein soleil vitres fermées
– je privilégie des balades en milieu ombragé ou à des heures plus fraîches dans la journée
– je pense à l’hydrater régulièrement ou s’il ne veut pas boire à humidifier ses pattes et poitrail
– je pense à ne pas pratiquer de sport avec mon chien aux moments les plus chauds de la journée
– pour les brachycéphales (chiens dits à face plate), vieux ou tout jeunes chiens, chiens en surpoids ou présentant des troubles cardiaques ou respiratoires, je veille à éviter au maximum toute situation d’excitation

Acquérir un chiot, oui mais où ?

Elevage des Brumes de Kalhan, Dobermanns et Borders Terriers

Elevage des Brumes de Kalhan, Dobermanns et Borders Terriers

Vous avez rêvé depuis des mois d’agrandir la famille, de faire plaisir aux enfants, c’est décidé ! On prend un chien ! Excellente idée, mais ! il y a des pièges à éviter.

La première des erreurs est de choisir un chien pour son look.
« J’adore les Australiens, c’est trop beau, j’en voudrais un bleu merle ! »

Oui mais avez-vous pensé à lui ?

Chez les chiens, il existe 9 groupes de races :
Groupe 1 : les chiens de Bergers et les Bouviers
Groupe 2 : les molosses et molossoïdes
Groupe 3 : les Terriers
Groupe 4 : les Teckels
Groupe 5 : les chiens dits Primitifs
Groupe 6 : les chiens courants
Groupe 7 : les chiens d’arrêt
Groupe 8 : les chiens rapporteurs et leveurs de gibier
Groupe 9 : les chiens de compagnie
Groupe 10 : les Lévriers

La majeure partie de la population française choisit un chien pour son look alors que la première des choses à faire est de regarder comment vous vivez, quel est votre quotidien, et donc comment vous allez pouvoir répondre à ses besoins à lui.
Seul le groupe 9 se contentera à la rigueur d’une balade dominicale et profitera comme vous de votre canapé pendant que vous partirez travailler.

Il ne faut pas oublier que tous ces chiens étaient sélectionnés depuis des centaines d’années pour une mission, un job, une fonction, un rôle au quotidien : mener un troupeau, garder une propriété, partir des journées entières chasser.
Et nous ne leur offrons que les belles prisons dorées que sont nos maisons.
Alors oui on s’occupe bien de nos chiens ! Oui on les aime ! Oui on les soigne !
Mais encore.
Il faut penser à leur offrir quelque chose qui vont les combler eux aussi dans leur quotidien !


Les Beaucerons du Manège de Lalhys

Maintenant que la race est choisie, où se rendre ?

La sélection d’un bon élevage se fait sur plusieurs points.

Les parents de mon chiot sont-ils dépistés au niveau des tares génétiques ? En effet, chez chaque race, il y a des maladies transmissibles génétiquement que peut déclencher votre chiot. Je me rappelle d’élèves qui me disaient « Julie je ne comprends pas, j’aspire 4 fois par jour, il perd des petits bouts de peau partout dans la maison, la catastrophe ! » Eh oui… l’ichtyose chez le Golden Retriever par exemple. Mais il y a pire : « Plus il grandit, moins il marche correctement ! Je m’inquiète ». La tristesse de la dysplasie… cette déformation de l’articulation coxofémorale qui peut rendre votre chien handicapé ou tout du moins le fait souffrir toute sa vie.
Le problème c’est que chaque race a son lot de maladies. Par exemple chez le Border ou le Berger Australien, on a le gêne MDR1 à dépister qu’on n’aura pas dans d’autres races. Donc première étape, vérifier que j’achète un chiot chez un éleveur qui dépiste correctement ses reproducteurs.

Deuxième étape, les démarches administratives et sanitaires sont-elles en règle ?
Vous devez repartir avec :
– une attestation ou un contrat de vente
– carnet de santé vermifuges (contre les parasites internes), anti-puces et vaccinations à jour
– un certificat de bonne santé du chiot établi par un vétérinaire (qui attention n’atteste en rien le dépistage des maladies génétiques chez votre chiot)
– un certificat de tatouage ou de puce électronique, identification gérée en France par l’ICad (document attestant que le chiot est à votre nom)
– le certificat de naissance parce qu’un chien inscrit au LOF montre que vous achetez bien un chiot issus de parents eux-mêmes inscrits au LOF et donc de parents répondant au standard (au physique attendu) de la race
– idéalement un livret d’accompagnement

Troisième point et celui-ci est souvent négligé : mon chiot a t-il été correctement sociabilisé ? Oui parce que s’il a été retiré de la mère trop tôt (qui n’a pas donc pu lui transmettre les codes canins correctement)  ou qu’il n’a connu que le box d’élevage ou la maison dans laquelle il est né, il est fort probable que je tombe sur un chiot craintif de tout ce qui l’entoure (même si là dessous il y a aussi la génétique qui joue) et que cela risque d’être plus compliqué dans son éducation.

Vous avez une ébauche de ce qu’il faut consulter.
Sachez que nous sommes aussi à votre disposition gratuitement quant à la sélection de votre futur compagnon à 4 pattes et que nous répertorions dans nos carnets d’adresses ceux que nous estimons faire partie des meilleurs éleveurs du territoire français en fonction de chaque race.


Shelby de la Gorgère, Golden Retriever

« J’ai réalisé que mon chien pouvait représenter un danger »…

Caro a passé la porte de l’école suite incident lors d’une de ses balades, et nous avons trouvé intéressant de vous partager son expérience, celle d’un chien normal dans une famille tout à fait normale.

DLT : Caro, tu viens vers nous suite incident avec ton chien Pablo, que s’est-il passé s’il te plaît ?
Caro : Pendant une balade lors de nos vacances , Pablo, qui était tenu en laisse, a subitement chopé l’avant-bras d’une dame.

DLT : Pensais-tu qu’il allait réagir comme ça un jour ?
Caro : Non, je ne pensais pas vivre cette situation très délicate un jour d’autant plus que mon chien était en laisse à nos côtés.

DLT : Comment t’es tu sentie suite à l’incident ?
Caro : Je me suis sentie très bouleversée. J’ai très mal dormi les nuits suivantes. J’avais l’impression d’avoir perdu confiance en mon chien. Je ne me sentais absolument plus sereine pendant nos sorties.

DLT : De quoi as-tu pris conscience ?
Caro : J’ai réalisé que mon chien pouvait représenter un danger.

DLT : Quels sont tes objectifs avec ton chien ?
Caro : Tout d’abord, je souhaite que mon chien retrouve sa place de « chien » car je pense avoir ma part de responsabilités dans son comportement en l’ayant trop materné.

DLT : Qu’attends-tu de tes éducateurs canins ?
Caro : J’attends de mes éducateurs qu’ils me donnent confiance en moi en me montrant les bons gestes et comportements à adopter face aux différentes situations rencontrées avec mon chien.

DLT : Quels changements as-tu pu déjà remarquer en deux séances chez ton chien ?
Caro : J’ai remarqué que mon chien me fait d’avantage confiance donc il est plus stable et réceptif à mes attentes.

Merci pour ton témoignage qui peut peut-être en sensibiliser certains sur leur quotidien avec leur compagnon.

Gagnant du Jeu concours sur le thème de Pâques !

Le 21 avril a eu lieu, sur Facebook, le jeu concours sur le thème de Pâques !

Vous nous avez beaucoup amusés avec vos photos ! Hyper sympas !

Et la grande gagnante du jeu est Edith Lièvre qui remporte, avec sa petite Reinabelle noyée dans les œufs de Pâques, le prix du concours, soit 5 cours collectifs d’Agility avec son chien !
Félicitations !

Encore un grand bravo à tous !

Et juste pour le Fun, on remet ici les photos les plus rigolotes de vos participations !

Le CSAU, qu’est-ce que c’est ?

Le Certificat de Sociabilité et d’Aptitude à l’Utilisation, ou CSAU, est un certificat qui reconnaît la bonne sociabilisation du chien, ainsi que la capacité du maître à contrôler son chien.

C’est aussi un certificat obligatoire si vous souhaitez pratiquer une discipline gérée par la Commission d’Utilisation Nationale des Chiens de Berger et de Garde (CUNCBG) et donc mettre le pied dans la compétition.
il s’agit d’un examen OFFICIEL, délivré par un juge de la Société Centrale Canine (et donc pas officieux comme on peut parfois trouver).

Le CSAU est un document obligatoire si vous souhaitez pratiquer une activité canine qui est gérée par la CUNCBG.
Vous devrez donc passer ce certificat si vous avez l’intention de pratiquer l’une des activités suivantes :

  • ring (un sport canin très complet qui regroupe plusieurs disciplines) ;
  • travail pratique en campagne ;
  • RCI (le Règlement de Concours International, un programme de concours pour les chiens d’utilité) ;
  • obéissance ;
  • mondioring (une discipline destinée à la sélection des reproducteurs canins) ;
  • pistage français.

Mais il ouvre également la porte à d’autres disciplines comme l’agility par exemple !

Bon à savoir : le CSAU seul ne suffit pas à participer à toutes ces disciplines. Le chien doit également être LOF et faire partie d’une race autorisée au mordant pour certaines d’entre elles.

L’obtention du CSAU est ouverte à tous :

  • Le propriétaire : il n’est pas obligé d’être adhérent à un club canin. Il doit être le propriétaire déclaré du chien.
  • Le conducteur : il peut faire passer l’examen à la place du propriétaire en le précisant au juge.
  • Le chien : il n’est pas obligé d’être inscrit au livre des origines.

La seule obligation pour le chien est d’être âgé de plus de 12 mois le jour de sa présentation.

Bon à savoir : même les chiens de 1ère et 2ème catégorie peuvent passer le test du CSAU.

Les exercices demandés sont les bases d’éducation :
– être sociable avec ses congénères
– être sociable avec la tierce personne
– ne pas tirer en laisse lors d’une marche au pied
– savoir rester au pas bouger si son propriétaire ou conducteur est caché
– revenir à son propriétaire ou conducteur lors d’un rappel
– ne pas être craintif face à d’éventuelles perturbations environnementales

Et c’est bien pour ça qu’on aime vous le faire passer à l’école !
Parce que :
vous vous donnez du mal pour éduquer vos chiens et qu’il valorise le temps passé pour accomplir tout ce travail
– il montre que votre chien est équilibré psychologiquement et que vous le maîtrisez
– il vous permet d’aller plus loin pour ceux qui le souhaitent

Par contre il faut bien se dire que la maturité psychologique de votre chien varie en fonction du sexe, de la race, du sujet, de ce que vous allez lui apporter dès son plus jeune âge. La moyenne s’établissant entre 2 à 3 ans 1/2, votre chien peut être détenteur du CSAU et pourtant nécessiter de travailler encore (puisque l’examen est ouvert à partir de ses 1 an).

D’autant qu’on le rappelle, en fonction des races, mon chien ne se contentera ni de mon jardin ni de mon canapé.

Par la même occasion nous félicitons les élèves de l’école qui l’ont passé et l’ont tous obtenu ! Bravo à vous, et merci pour votre confiance depuis toutes ces années !